lundi 22 juillet 2013

Nazinga et Tiébélé

Bonjour à tous!

Voici un ptit moment que nous n'avions pas donné de nouvelles. Nous sommes partis quelques jours au sud, pas très loin de la frontière du Ghana, dans le pays Gourounsi.

Le voyage s'est fait dans des conditions plus que luxueuses. Nous avions loué un 4X4  avec chauffeur pour nous rendre dans le ranch de Nazinga, au coeur d'une réserve protégée abritant une vaste faune sur plus de 91000 hectares. Nous espérions voir les éléphants.
Nous avions tous des ceintures et même un siège auto pour Toscane (oui Madame! Quand le toubab demande une faveur, en général il l'obtient pour quelques billets supplémentaires). Nous avons fait 3h de "goudron" et une heure de piste environ pour arriver.  
Une fois nos affaires posées dans une case rudimentaire, nous avons fait notre première sortie avec le véhicule et un guide à la recherche de nos pachydermes. Nous avons vu beaucoup d'espèces: antilopes, oiseaux (grand calao noir), tortue d'eau, phacochère... mais aucune trace de nos amis.

La fin de journée, tout comme le matin à l'aube, les animaux viennent boire à la grande mare proche du campement. Il est donc facile de les apercevoir. Mais en cette saison des pluies, les éléphants sont très dispersés à travers le parc car ils peuvent trouver de l'eau partout.  

Nous avons donc réitéré la sortie le lendemain à 6h du mat (qu'est-ce qu'on ferait pas!) sans plus de succès malgré l'insistance de notre guide et les rouspétances de Satine qui voulait sortir du 4X4 (grrrrrr!).  Nous ne pouvions rester plus d'une journée au campement (ce genre de structure et la location de la voiture coûtent les yeux de la tête). C'était quitte ou double. Nous avons perdu. Tant pis! 

Placide, notre chauffeur, nous a déposés à Tiébélé, à deux heures de Nazinga, dans un très beau village gourounsi traditionnel, peuplé de kasséna (branche éthnique).

                                    
                                                
Nous avons trouvé une "auberge" hyper classe, sans eau courante ni électricité. On s'est régalé à prendre la douche au seau, à ciel ouvert et à dormir sur le toit.






Une des particularités de Tiébélé est sa cour royale dans laquelle vivent de nombreuses familles de façon traditionnelle. Les hommes construisent les habitations et les femmes les décorent de peintures et de signes symboliques.
                                                                                 



Les grands-mères portent les enfants. Toscane est donc passée de bras en bras et elle aurait pu se faire adopter une bonne dizaine de fois.  
Satine, elle, n'a pas trop apprécié le spectacle des poulets et des chèvres attachées sur les scooters.



Nous nous sommes balladés dans le village, à pied ou à vélo, à la découvertes des collines environnantes et des baobabs très impressionnants. Nous avons aussi visité un village de potier. Très bel accueil mais démo payante (qu'est-ce qu'on ferait pas pour les nassaras!).
 

Le retour à Ouaga à plutôt été épique. Nous sommes rentrés par le bus local, un direct Tiébélé-Ouaga (inespéré!). J'aurais vraiment aimé filmer ce trajet mais confinée comme une sardine, cela n'a pas été possible. Toscane sur mes genoux, comment lui expliquer de ne pas mettre sa main sous l'aisselle de mon voisin? Essayez d'imaginer plus de trente personnes et une pintade dans un van qui ne devrait en recevoir que vingt, sous une pluie battante. L'ambiance est à la rigolade car un groupe de français entame des chants burkinabés mais par moment, ça rit jaune, en particulier quand trois vaches décident de traverser la route à la queue leu leu sous notre nez. La dernière a quand même une hésitation. Ouf! C'était pas son jour.
Nous sommes loin du confort du départ. Il nous faudra trouver un juste milieu!

 
De retour à Ouaga, nous continuons à découvrir  notre quartier de Wemtenga. Satine  invite ses copines qui découvrent les joies de la piscine.


Nous partirons demain ou après-demain pour l'ouest du pays.

3 commentaires:

  1. coucou les amis,
    je suis votre périple sans en perdre une miette !
    Quel plaisir de vous lire et de découvrir le Burkina avec vos yeux et vos commentaires.
    Dommage que vous n'ayez pas eu la chance de voir les éléphants.
    Vous m'avez bien fait rire en racontant votre retour à Ouaga :))) Je vois que vous vous adaptez très bien à votre nouvel environnement.
    Vivement l'est!!!
    Gros gros bisous à vous 4.
    Fanny j'aimerais bien te voir en photos ;)))
    Bises
    Dalila

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  2. Coucou les enfants !!!
    Je vois que vous profitez au mieux de l'environnement....
    Nous attendons avec impatience la suite de vos aventures....
    Mon Coeur, Dalila a raison, nous aimerions te voir un peu...
    Des millions de bisous,
    Mum, Mima, Andréa

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