mardi 9 juillet 2013

Notre arrivée à Ouagadougou

Départ de Paris légèrement retardé pour arriver à Alger deux heures après où nous transitons pendant quelques heures. L'aéroport est désertique et le vol Alger-Ouaga à moitié plein. Bizarre! Il n'y a pas de touristes ou bien!
On est arrivé à Ouagadougou, capitale du pays, vers minuit et la douane à plutôt été rapide. Ouf! Seul bémol, il nous manque un sac. Nous sommes loin d'être les seuls dans ce cas et apparemment, c'est assez fréquent. Normalement, on le récupère demain. Bienvenue en Afrique!

Nous sommes accueillis par Laurent et Catherine qui habitent un quartier populaire avec leurs deux enfants Noé (6ans) et Titouan (10ans). Catherine parle le mooré, la langue utilisée dans la ville. C'est vraiment sympa de l'écouter converser avec les gens d'ici.

Notre immersion a été rapide puisque nous avons été invités dès le lendemain de notre arrivée à un déjeuner de famille chez Sophie, une collègue burkinabaise de Catherine. Nous avons découvert très vite l'hospitalité d'ici. Des plats dignes d'un jour de fête ont été servis: brochettes de capitaine (poisson), riz"gras" en sauce, pintade, choux et légumes divers, mangue au dessert (ce qui est assez rare car la friandise reste la viande même au petit déjeuner) et alcool (autorisé au Burkina de par la communauté catholique). Nous avons été gavés et c'est peu dire car les assiettes et les verres sont sous haute surveillance pour qu'ils ne restent jamais vides. La devise du pays: "c'est un honneur quand un hôte se déplace pour franchir ta porte!". Toscane est passée de bras en bras pour que je puisse manger. N'étant pas avare de sourires, ce premier bébé blanc dans la maison a trouvé une famille d'accueil!


                                            Sophie et sa maman (regardez la robe!)
 
Nous avons repris nos vélos tant bien que mal pour rentrer et profiter de la piscine. Un grand luxe ici vu la chaleur de la journée. Il parait pourtant que la saison des pluies qui a commencé depuis quelques semaines rafraîchit l'air et balaie la poussière ambiante.



 

En fin de journée, nous sommes allées, Catherine, Noé et moi boire de l'eau "en sachet" (substitut au bouteille) dans un "maqui", sorte de tout petit café où il n'y avait que nous en face du cinéma de quartier et des tas d'enfants qui s'activent et qui traînent dehors.

  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire